Tous nos remerciements vont à Mike A. Johnson, biologiste retraité, Game and Fish Department du Dakota du Nord, pour avoir recueilli l’information présentée dans cette chronologie, créée à partir de son exposé de 2013 intitulé Significant milestones in understanding and managing superabundant midcontinent light geese.
Chronologie
En 2018, le Conseil de la voie migratoire du Centre a préparé et approuvé le document Management Guidelines for Midcontinent Lesser Snow Geese in the Central Flyway. Ces lignes directrices reposent sur les estimations de Lincoln comme principal indice de population pour le suivi et la gestion de cette population. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 2018, le Conseil de la voie migratoire du Mississippi a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for Midcontinent Lesser Snow Geese in the Mississippi Flyway. Ce plan est fondé sur les estimations de Lincoln comme principal indice de population pour le suivi et la gestion de cette population. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 2018, l’U.S. Fish and Wildlife Service a répondu à la demande formulée en 2016 par le Conseil de la voie migratoire du Pacifique au sujet de l’adoption de dispositions réglementaires concernant une Ordonnance de conservation. L’U.S.FWS a appuyé l’augmentation des limites de prises au cours de la saison régulière et l’utilisation d’autres outils de gestion actuels pour atténuer les préoccupations relatives aux dommages et a fourni quelques suggestions concernant la synthèse et l’acquisition des données et les approches possibles pour modifier la réglementation dans le cadre du processus de la National Environmental Policy Act (NEPA).
Lors de la 14e conférence et atelier nord-américains sur les oies de l’Arctique, qui ont eu lieu en mars 2018, un atelier a été tenu pour discuter de l’avenir des mesures spéciales de conservation et de la réglementation de l’Ordonnance de conservation.
Au Canada, des mesures spéciales de conservation ont été instaurées dans le territoire du Yukon en 2016.
En 2016, le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a envoyé une lettre à l’U.S.FWS pour demander la révision de la National Environmental Policy Act (NEPA) afin de permettre une Ordonnance de conservation pour les oies blanches dans la voie migratoire du Pacifique. Les tailles des populations de Petites Oies des neiges et d’Oies de Ross dans l’ouest de l’Arctique et sur l’île Wrangel étaient bien au-dessus des objectifs de gestion, et des études indiquaient des taux de croissance très élevés dans le nord de l’Alaska (>20 %/année), sur l’île Wrangel (>10 %/année) et dans l’ouest de l’Arctique canadien, principalement sur l’île Banks (> 5 %/an).
Au Canada, des mesures spéciales de conservation ont été instaurées dans les Territoires du Nord-Ouest et en Alberta en 2015.
En janvier 2014, le PCOA a tenu un atelier structuré sur le processus décisionnel pour aborder la question suivante : le conseil de gestion du PCOA devrait-il recommander aux organismes fédéraux de prendre des mesures de contrôle directes des populations d’oies blanches du centre du continent pour atténuer leurs effets néfastes sur l’habitat arctique et subarctique? À l’issue de cet atelier, il a été décidé de maintenir le statu quo, avec plusieurs recommandations de travaux supplémentaires à entreprendre.
En 2013, le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Pacific Flyway Management Plan for the Western Arctic Population of Lesser Snow Geese. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
Au Canada, des mesures spéciales de conservation ont été instaurées dans le sud-est de l’Ontario en 2012.
À la suite de la publication du document intitulé Evaluation of Special Management Measures for Midcontinent Lesser Snow geese and Ross’s geese, plusieurs lettres ont été échangées entre le Plan conjoint des oies de l’Arctique, l’U.S.FWS, le Service canadien de la faune et le Conseil des voies migratoires du Centre et du Mississippi concernant l’approche la plus appropriée à suivre pour la gestion soutenue des oies blanches. Cela a mené à un atelier structuré sur le processus décisionnel dirigé par le PCOA en 2014.
Le rapport intitulé Evaluation of Special Management Measures for Midcontinent Lesser Snow Geese and Ross’s Geese: Report of the Arctic Goose Habitat Working Group a été publié par le PCOA en 2012.
En 2009, le Conseil de la voie migratoire de l’Atlantique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for Greater Snow Geese in the Atlantic Flyway. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
À la suite de la publication en 2009 du document intitulé Filling a Void : Abundance Estimation of North American Populations of Arctic Geese Using Hunter Recoveries, les estimations de Lincoln sur la taille totale de la population, calculées à l’aide des données sur la récolte et les bagues récupérées, commencent à être utilisées plus souvent comme méthode de suivi et d’estimation des populations d’oies en Arctique. En ce qui concerne les Oies des neiges du centre du continent et les Oies de Ross, les estimations de Lincoln obtenues sont beaucoup plus élevées que les estimations provenant des inventaires en milieu d’hiver ou photographique, ce qui suscite des discussions parmi les gestionnaires au sujet de la taille réelle de ces populations.
LeEnvironmental Impact Statement publié en 2007 établissait des critères en vue de la mise en œuvre de dispositions réglementaires pour une Ordonnance de conservation visant les oies blanches des quatre voies migratoires aux États-Unis. En date de cette déclaration, la réglementation fédérale permettait des Ordonnances de conservation dans les voies migratoires de l’Atlantique, du Mississippi et du Centre.
En 2006, le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for the Wrangel Island Population of Lesser Snow Geese. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
Le rapport intitulé Direct Control and Alternative Harvest Strategies for North American Light Geese: Report of the Direct Control and Alternative Harvest Strategy Working Group a été publié par le PCOA en 2003.
Au Canada, des mesures spéciales de conservation ont été instaurées en Saskatchewan et au Nunavut en 2001.
Novembre 1999 – La Arctic Tundra Emergency Conservation Act a été adoptée par le Congrès et signée par le président des États-Unis afin de permettre l’adoption d’une Ordonnance de conservation aux États-Unis jusqu’à ce que l’énoncé des impacts environnementaux soit terminé. Il s’agissait « d’assurer la conservation à long terme des oies blanches du centre du continent et la diversité biologique de l’écosystème dont dépendent de nombreux oiseaux migrateurs nord-américains, en demandant au secrétaire de l’Intérieur de mettre en œuvre des règles pour réduire la population surabondante d’oies blanches du centre du continent » (traduction).
Au Canada, des mesures spéciales de conservation ont d’abord été instaurées au Québec et au Manitoba en 1999.
En 1999, des mesures spéciales de conservation ont été mises en œuvre au Canada, permettant la récolte d’oies blanches en dehors des dates de la saison de chasse établies dans la Loi de 1916 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. L’Alliance animale du Canada a intenté une poursuite au Canada. Les mesures spéciales de conservation ont été maintenues, mais le tribunal a jugé que la preuve de la surabondance des Oies de Ross n’était pas faite , de sorte que cette espèce a été initialement exclue du règlement.
En 1999, les Conservation Order Regulations ont été instaurées aux États-Unis. Ces nouvelles dispositions réglementaires permettaient la récolte d’oies blanches en dehors des dates de la saison de chasse établies dans la Migratory Bird Treaty Act de 1916. La Humane Society des États-Unis a demandé une injonction à la Cour fédérale pour mettre fin à l’Ordonnance de conservation. L’ordonnance a été maintenue pour cette saison-là, mais elle a été retirée pour les années suivantes jusqu’à ce que l’énoncé des impacts environnementaux soit terminé.
Octobre 1998 – Le PCOA a produit un rapport détaillé sur les besoins scientifiques en matière de gestion de la surabondance d’Oies des neiges en octobre 1998. Le rapport comprenait des recommandations visant à améliorer l’évaluation et le suivi des populations d’oies blanches, de leur habitat et des impacts des mesures de gestion.
Février 1998 – Un groupe de travail des intervenants mis sur pied par l’Association of Fish and Wildlife Agencies pour effectuer un examen indépendant des écosystèmes arctiques en péril a produit un rapport qui appuie les conclusions du rapport ‘Les Oies des neiges en péril’. Le Conseil inuvialuit de gestion du gibier, la National Wildlife Federation et la Humane Society des États-Unis faisaient partie des 12 groupes d’intervenants membres. Le rapport contenait une section sur l’opinion dissidente de la Humane Society des États-Unis.
Lors de la 9e conférence nord-américaine sur les oies de l’Arctique tenue en janvier 1998, une séance spéciale a été organisée pour discuter de la surabondance d’oies blanches. Canards Illimités a présenté à l’avance sa vidéo Snow Geese in Peril, qui a été suivie d’un recueil de photos en couleur.
Des ateliers et des symposiums sur les oies blanches ont eu lieu dans plusieurs régions pour transmettre de l’information et recueillir des commentaires en 1997.
Début d’une information publique abondante. Une centaine de reportages commencent à paraître partout en Amérique du Nord dans les journaux, les magazines, à la télévision et dans les documents des agences et des ONG — même dans le magazine Life et au bulletin de nouvelles du soir de la CBS en 1997.
En 1997, il a été déterminé que des communications efficaces étaient obligatoires pour la mise en œuvre réussie de toute mesure de gestion des oies blanches. On a confié à DJCase and Associates le mandat d’élaborer une stratégie visant à informer les décideurs du gouvernement, les médias et le public au sujet de cette question complexe. Dans le cadre de la stratégie de communication, trois visites de la colonie d’Oies des neiges de la baie La Pérouse ont été organisées et ont attiré des chefs de file nationaux de la conservation des États-Unis et du Canada ainsi que des membres de la presse.
Janvier 1997 – Le rapport intitulé Arctic Ecosystems in Peril : Report of the Arctic Goose Habitat Working Group, a été publié par le PCOA. Le rapport comprenait une description de la problématique et des enjeux liés à la population et à l’habitat, une analyse de la dynamique de la population, un examen des stratégies de gestion potentielles, l’évaluation et des recommandations sur les actions à prendre.
Février 1996 – Le groupe de travail sur l’habitat des oies de l’Arctique a été mis sur pied dans le cadre du PCOA et était composé de 17 membres provenant des États-Unis et du Canada représentant les gouvernements fédéraux, les États, les ONG et les universités.
Décembre 1995 – Le Protocole d’amendement de la Convention pour la protection des oiseaux migrateurs aux États-Unis et au Canada a été signé. Le Protocole d’amendement permettait la prise d’oiseaux à des fins de gestion sans restriction de date et de jour. Les instructions de modification ont été échangées en octobre 1999. Le Sénat américain a ratifié l’accord en octobre 1997. Le Protocole est entré en vigueur au Canada en octobre 1999.
Octobre 1995 – Le PCOA a animé un atelier sur les oies blanches au marais Oak Hammock, au Manitoba. Cinquante représentants du U.S. FWS , du Service canadien de la faune , des voies migratoires, des universités, des organismes non gouvernementaux et d’autres intervenants y ont participé. À la suite de cette réunion, il a été convenu de mettre sur pied un groupe de travail d’experts chargé d’étudier le dossier des oies blanches.
Mars 1995 – Le Conseil de la voie migratoire du Centre , le conseil exécutif de l’Association of Fish and Wildlife Agencieset le Migratory Wildlife Committee transmettent leurs recommandations à l’U.S. FWS et au Service canadien de la faune, visant à « établir un comité international indépendant composé d’experts compétents pour étudier et recommander des mesures de gestion » (traduction).
Janvier 1995 – Au cours de la 8e conférence nord-américaine sur les oies de l’Arctique, la première discussion organisée sur la question de la surabondance des oies blanches a eu lieu à une table ronde de gestion des oies. Février 1995 – à la suite de la table ronde sur la gestion des oies, une lettre ouverte a été envoyée au Service canadien de la faune dans laquelle il était fait mention des discussions tenues à la conférence, le problème était expliqué et une prise d’actions était demandée, y compris la suggestion de modifier la Convention concernant les oiseaux migrateurs.
En 1992 le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for Ross’s Geese. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 1992, le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Pacific Flyway Management Plan for the Western Arctic Population of Lesser Snow Geese. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 1992, le Conseil de la voie migratoire du Pacifique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for the Wrangel Island Population of Lesser Snow Geese. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
Le Plan conjoint des oies de l’Arctique (PCOA) compte parmi les premiers plans conjoints créés dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS) en 1986. Le PCOA a été établi pour faciliter la recherche et le suivi des oies nichant dans l’Arctique.
Le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS) a été signé par les États-Unis et le Canada en 1986. Le Mexique a signé en 1994. Le plan comprenait un objectif de population reproductrice d’un million de Petites Oies des neiges du centre du continent.
En 1982, le Conseil de la voie migratoire du Centre a adopté des lignes directrices sur la gestion des Oies des neiges et des Oies de Ross dans la partie ouest de la voie migratoire du Centre. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 1982, les Conseils de la voie migratoire du Mississippi et du Centre ont produit et approuvé le premier plan de gestion des Oies des neiges du centre du continent intitulé Midcontinent Snow Goose Management Plan, qui précisait que « … les Oies des neiges ont peut-être dépassé la capacité de support dans certaines colonies le long de la côte ouest de la baie d’Hudson… » (traduction). Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
En 2009, le Conseil de la voie migratoire de l’Atlantique a préparé et approuvé le plan de gestion intitulé Management Plan for Greater Snow Geese in the Atlantic Flyway. Les plans de gestion les plus récents sont accessibles sur le site Web du PCOA à l’adresse suivante : https://www.pcoa.ca/liens-connexes/
La surexploitation de la végétation par les oies blanches a été observée pour la première fois dans la baie La Pérouse en 1979.
Le premier relevé photographique sur l’île Banks a été effectué en 1976.
En 1973, le Service canadien de la faune a entrepris la réalisation d’inventaires à l’aide de photographies aériennes des colonies d’oies blanches et les a effectués périodiquement au cours des décennies suivantes afin d’évaluer les populations croissantes.
Dans le nord de l’Alaska, une petite colonie nicheuse d’Oies des neiges a été découverte en 1971 à l’île Howe; de 20 000 à 30 000 Oies des neiges nichaient dans la plaine côtière arctique de l’Alaska à la fin des années 2010.
Des inventaires d’Oies des neiges nichant sur l’île Wrangel pendant la saison de reproduction ont été réalisés en 1969 par des scientifiques russes grâce à la coopération d’organismes gouvernementaux russes et étatsuniens, et sont effectués chaque année depuis plus de 40 ans.
Les études sur le terrain à La Pérouse ont commencé en 1968. En 1995, des études semblables ont été réalisées dans le cadre du projet de la baie d’Hudson afin d’adopter une approche plus large des questions relatives aux oies blanches et aux écosystèmes.
L’Enquête nationale sur les prises est réalisée pour la première fois au Canada en 1967.
Inventaire printanier de la Grande Oie des neiges, SCF — de 1965 à aujourd’hui.
L’Enquête nationale sur les prises a fait son apparition dans les années 1960, ce qui a fourni des données précieuses pour comprendre les effets des règlements de chasse sur les prises d’oies blanches, les tendances et les changements touchant les chasseurs et la répartition des prises, ainsi que la dynamique des populations d’oies blanches. Les Enquêtes nationales sur les prises reposent sur un journal de bord ou des questionnaires pour estimer la récolte totale d’oies et des enquêtes sur la composition des prises pour estimer les prises selon l’espèce et l’âge. Cette figure montre les prises d’oies blanches du centre du continent aux États-Unis et au Canada pendant la saison régulière de chasse de la sauvagine et en vertu de l’Ordonnance de conservation et des mesures spéciales de conservation.
En 1958, Charles MacInnes a amorcé des études de recherche sur de petites Bernaches du Canada à la rivière McConnell, dans les Territoires du Nord-Ouest (maintenant le Nunavut), et l’a élargie pour en faire une étude sur les Oies des neiges en 1964, qui s’est poursuivie de façon continue jusqu’en 1975. Le projet a produit des travaux fondamentaux sur l’écologie de ces deux espèces, et pour les Oies des neiges, ces travaux comprennent la dynamique de la reproduction, l’écologie de l’alimentation, le comportement familial et social, et le mouvement d’individus entre les colonies.
Première observation documentée de la nidification des Oies des neiges, dans la baie La Pérouse, à l’est de Churchill, au Manitoba, en 1953.
En 1952, Graham Cooch a réalisé les premières études modernes de la biologie de la reproduction de l’Oie des neiges. Il a mené des études de terrain sur la côte ouest de la baie d’Hudson, l’île Southampton et l’île de Baffin. Il a été le pionnier de l’étude de presque tous les aspects de leur biologie, y compris les différentes phases de couleur, la génétique, le comportement d’accouplement et de reproduction, la variabilité annuelle et les habitats. Il a effectué les premiers relevés quantitatifs de la population de Petites Oies des neiges dans l’est de l’Arctique et il a adapté les techniques Inuit pour la récolte estivale d’oies incapables de voler à des fins de baguage de masse pour l’étude de la migration et de la répartition hivernale.
En 1948, le gouvernement fédéral a commencé à procéder à des inventaires exhaustifs, comptant parmi les premiers ensembles de données de suivi à long terme documentant la croissance rapide des populations d’oies blanches au cours des décennies à venir.
Une petite colonie d’Oies des neiges nicheuses au cap Henrietta Maria a été signalée par Robert Smith en 1944 et photographiée par Harold Hanson en 1947. Robert Smith a également mentionné la présence d’oies nicheuses sur l’île Akimiski, dans le sud de la baie James, à la même période. La colonie du cap Henrietta Maria est le plus grand regroupement d’Oies des neiges dans le sud de la baie d’Hudson, et la colonie d’Akimiski est la colonie d’Oies des neiges la plus méridionale au monde.
Une colonie d’Oies des neiges est découverte par Angus Gavin à la rivière McConnell, sur la côte ouest de la baie d’Hudson, en 1941.
Le 30 juin 1938, Angus Gavin (1947) a consigné la présence de la première colonie nicheuse de 100 Oies de Ross aux environs d’un petit lac (maintenant appelé le lac Discovery, à 67˚ 33′ N, 101˚ 49′ O ), à 22,5 km (14 milles) au sud-est de l’estuaire de la rivière Perry.
Des aires de nidification de l’Oie bleue, dans la baie Bowman, sur l’île de Baffin, sont découvertes par Dewey Soper en 1929, dans le cadre d’une expédition de 48 280 km (30 000 milles) d’une durée de six ans.
La Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM) est adoptée au Canada afin de mettre en œuvre la Convention concernant les oiseaux migrateurs en 1917.